Home 9 Agglo 9 Le Parc | Vendredi 12 décembre, 20h – Beaufort
Le Parc | Vendredi 12 décembre, 20h – Beaufort

Diffusion sur écran géant du ballet

Le Parc – Durée 1h40 sans entracte

Rendez-vous à 19h45, église Sainte-Maxime de Beaufort

« Qu’en est-il aujourd’hui de l’amour, pris dans la confusion de la crise, en proie au doute, confronté aux bouleversements de nos sociétés ? Comment se manifeste le cheminement des sentiments, l’itinéraire des passions ? …

Si la capacité de résistance tend à exacerber le désir, il semble aussi que cette volonté d’enrayer les progrès de la passion, tout en lui donnant une courbure particulière, finisse par exalter davantage l’amour. »

Angelin Preljocaj (1994)

Dans cette pièce conçue pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 1994, le chorégraphe Angelin Preljocaj réussit un subtil équilibre entre un souffle classique, porté par la musique de Mozart, et la modernité de son langage chorégraphique. Les décors ciselés évoquent l’élégance et la délicatesse des jardins « à la française» et les costumes s’inspirent de ceux du siècle des Lumières.
Évoluant au gré d’une carte du Tendre, à la manière du paysage amoureux imaginé par Madeleine de Scudéry, et guidés par d’étranges jardiniers, sorte de modernes cupidons aux lunettes noires, les danseurs s’éveillent à l’amour, de la rencontre galante aux jeux de séduction, de la timidité à l’attirance, de la résistance à la douceur de l’abandon, jusqu’à l’envol d’un sublime pas de deux. Aujourd’hui encore, cette œuvre intemporelle interroge le cheminement des sentiments et explore les codes amoureux.

« Divertimento», « Plaisanterie musicale», « Sérénade», « Petite musique de nuit» : les pages de Mozart choisies par Angelin Preljocaj évoquent les heures du jour et de la nuit, les moments d’un art d’aimer raffiné.
Celui-ci commence comme un jeu de chaises musicales, où les regards, les gestes, les sourires échangent leurs places selon le désir et l’humeur. Puis on s’approche, on se risque, on dévoile son jeu, tout en étant soi-même manipulé par une mécanique secrète, parfois cruelle. Jusqu’à s’abandonner enfin, ne plus toucher le sol : on se donne tout entier à l’élan amoureux. Tel est le parcours tour à tour pudique et voluptueux qu’Angelin Preljocaj met en scène dans Le Parc.

Cette soirée, organisée par la Microfolie Arlysère, est en partenariat avec La Villette, l’AAB du Beaufortain et la commune de Beaufort.