Doté de spécificités naturelles, géologiques et patrimoniales exceptionnelles, le territoire de la Communauté d’Agglomération d’Arlysère est indéniablement un lieu de richesse écologique,
Avec 24% du territoire en Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type I et 67% en ZNIEFF II, le territoire conjugue les conditions d’expression des principaux phénomènes naturels inhérents au milieu de montagne sur lequel se trouvent des habitats naturels et des espèces, animales et végétales, avec un intérêt biologique remarquable. La préservation des espaces naturels est une composante à part entière de l’aménagement du territoire.
Le territoire d’Arlysère compte
▪ 443 zones humides recensées
▪ 4 sites labellisés Natura 2000 (représentant 5% du territoire) Partie orientale du Massif des Bauges (Grésy-sur-Isère, Montailleur, Cléry, Verrens-Arvey, Plancherine), Massif de la Lauzière (Rognaix, Tourbière et Lac des Saisies (Cohennoz, Crest-Voland, Hauteluce), Réseau de Zones humides dans la Combe de Savoie et basse vallée de l’Isère :marais de Gemilly (Mercury)
▪ 4 arrêtés de protection de biotope réglementent le territoire : Les Aravis ( La Giettaz) , Tourbière des Saisies, Bois de la Thuilettaz (Hauteluce)
▪ 1 réserve biologique intégrale : Les Merdassiers – Nant Perreux (Ugine, Saint Nicolas la Chapelle)
▪ 1 réserve naturelle régionale : Tourbière des Saisies
▪ 33 réserves de chasse
▪ 10 communes font partie du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges
Il est recensé, sur l’ensemble du territoire, environ 5900 espèces (Observatoire de la biodiversité) dont 1730 espèces animales, 2020 espèces végétales et 2150 espèces autres (champignons, bactéries…). Parmi elle, il y a plus de 100 espèces végétales protégées et plus de 330 espèces animales protégées dont près de 260 espèces d’oiseaux ; 45 espèces de mammifères terrestres ; 1 espèce de mollusques ; 31 espèces d’insectes protégées (liste non exhaustive).
Pour ne citer que quelques une des espèces remarquables et protégées
▪ Tétras-lyre, lagopède alpin, perdrix bartavelle, gélinotte des bois, aigle royal, chouette de Tengmalm, hibou grand-duc, pic noir, milan noir, chevêchette d’Europe, oreillard roux nichent sur le territoire.
▪ Bouquetins des Alpes et chamois évoluent en altitude.
▪ Ecrevisses à pattes blanches, grenouilles rousses, castors d’Europe, tritons alpestres trouvent refuge dans les eaux de surface.
▪ Laîche de Magellan, pédiculaire tronquée, gentiane pourpre, orchis nain des alpes, sabot de Vénus poussent sur le territoire.
Carte des espaces inventoriés et protégés :
La biodiversité est aussi ordinaire
La biodiversité se trouve aussi dans notre environnement proche et ordinaire et chacun peut y contribuer.
Espèces mellifères : les espèces végétales mellifères locales contribuent à la préservation des pollinisateurs. Elles peuvent être introduites dans les jardins. Quelques conseils pour les choisir :
- Variez les plaisirs en choisissant différentes espèces dont les périodes de floraison permettent de couvrir l’ensemble de la période d’activité des abeilles : du noisetier, qui peut fleurir dès février, au lierre, qui fleurit jusqu’en octobre.
- Favorisez les espèces locales que vous pouvez observer à l’état naturel : noisetier, érable champêtre, tilleul, troène, aubépine, cornouiller, viorne, géranium des pré, mauve…
- Attention, évitez les faux amis, espèces mellifères mais exotiques envahissantes : arbre aux papillons, paulownia, mahonia
Abeille sur un saule
© Pixabay
Ambroisie : L’ambroisie à feuille d’armoise est une espèce végétale exotique et envahissante. Son pollen est très allergisant d’août à octobre. Contrôler sa présence, avant la floraison (début août), c’est agir pour la santé de tous !
Comment la reconnaitre ?
- Feuilles larges, minces, très découpées, du même vert sur les deux faces, sans odeur quand on les froisse
- Tige poilue, solide et fortement ramifiée d’une hauteur de 70 cm en moyenne, pouvant devenir rougeâtre à partir de juillet
- Fleurs jaunes-vertes
Que faire si j’en voie ?
- Sur ma propriété, je l’arrache et je la laisse sur place.
- Hors de ma propriété et sur terrain public, s’il y a seulement quelques plants, je l’arrache et je la laisse sur place.
- Hors de ma propriété, sur terrain public ou privé, s’il y en a beaucoup, je signale la zone infestée sur SIGNALEMENT AMBROISIE (signalement-ambroisie.atlasante.fr)
Par précaution, protégez-vous en portant des gants et un masque.
Ambroisie
© Pixabay
L’hiver en montagne est propice aux activités de pleine nature
Ski alpin, ski de fond, ski de randonnée, raquettes…
En hors-piste, il est sage de prendre garde à ne pas déranger la faune sauvage. En effet, les animaux font des réserves nutritionnelles pour passer l’hiver et lorsqu’ils sont dérangés, ils puisent dans celles-ci pour fuir.
A force de fuites répétés, ils s’épuisent. Le Tétras-Lyre, espèce emblématique des Alpes, est particulièrement touché par ce phénomène.
Des outils d’informations des zones sensibles sont disponibles comme par exemple le site Biodiv’Sport qui les cartographie et donne les précautions à prendre selon son activité et la période de l’année.
Pour plus de précisions : site web de Biodiv’Sport